C’était le titre d’un texte d’Huguette de Broqueville écrit après un voyage à Auschwitz-Birkenau. Il était organisé par le père Shoufani, arabe et palestinien, curé de Nazareth. Plus de 700 personnes, palestiniens, juifs, croyants ou non, se sont réunies dans ce camp de la mort, pour comprendre, pour ressentir, pour accepter l’indicible qui s’est déroulé à cet endroit.
Personne n’est sorti indemne de cette visite. A l’heure d’un nouvel embrasement entre israéliens et palestiniens, ce texte résonne étrangement. Gardons espoir que les faucons israéliens n’entament pas, eux-aussi, une marche lugubre vers une solution finale.
En espérant que « Rien ne pourra empêcher que cette union des cœurs et des volontés ait eu lieu sur la terre maudite d’Auschwitz. Elle est comme
une lumière au milieu de la haine et du sang« . Cette dernière phrase de son texte est un appel sans cesse répété pour l’instauration d’une paix réelle et définitive entre ces deux peuples.Actuellement, la paix s’éloigne à grande vitesse, un mur physique fait de béton sépare les deux camps, alors qu’un mur invisible de haine semble s’ériger définitivement entre juifs et musulmans.
Géry de Broqueville