La Roumanie est un amour de jeunesse. Je l’ai découverte à travers l’œuvre philosophique et mathématique de Matila Ghyka (1881-1965), et plus tard en lisant ses mémoires. J’y ai vu un peuple de paysans austères et bons vivants, trimant pour gagner leur pain, ces haïdouks, bandits d’honneur comme les chérira Panaït Istrati. La plume de Ghyka évoque aussi la fine fleur de l’élite européenne d’avant la révolution d’octobre : Marthe Bibesco, Marouka Cantracuzène qui épousera Georges Enesco… etc.
Francophonie vivante, Mars 2007