Les bienveillantes de Jonathan Little décortique soigneusement le pas à pas de l’idéal du national-socialisme qui a mené aux fours crématoires. Soulevés par l’éloquence hitlérienne, les jeunes Allemands de l’époque avaient foi en cet idéal. Il leur était demandé de croire, peu importe en quoi à la limite, mais croire les yeux fermés afin d’être porté vers le but, donner sens à la vie. L’idéal amené au point extrême de toutes les dérives.
Un très grand livre que les bienveillantes, peut-être un chef-d’œuvre. Pourquoi ce gros livre de 900 pages ne tombe-t-il pas des mains ?
Revue générale, Juin/juillet 2007